Programme 2023

Ferde Grofé
Grand Canyon Suite (Sunrise ; Sunset)

George Gershwin
Concerto en fa

Antonín Dvořák
Symphonie n°9 op.95 (3e & 4e mouvements)

Le traditionnel grand concert d’ouverture se déroulera sur le site des Prés-de-Vaux avec un programme inspiré par l’Amérique du Nord, des grands espaces sauvages jusqu’à Manhattan. Jean-François Verdier et son orchestre nous feront découvrir deux extraits ensoleillés de la magnifique pièce du compositeur Ferde Grofé, évocation du Grand Canyon en Arizona, puis le très newyorkais Concerto en fa de Gershwin, qui réussit une fusion entre classique et populaire, débordant des rythmes de jazz des années 1920. Inspirée par des airs populaires slaves et les nouveaux horizons américains, la 9e symphonie de Dvořák terminera ce voyage avec son 3e mouvement épique et un final cultissime.

FANFARE TZIGANE, TURQUE & ORIENTALE

Cuivres flamboyants, percussions éclatantes, accordéon virtuose, voix suave et racée… Haïdouti Orkestar c’est un brass band qui, depuis quatorze ans, pérégrine aux confins des Balkans, de la Turquie et de l’Orient.
Fruit de rencontres improbables entre musiciens français, grecs, turcs, tsiganes de Roumanie et de Serbie, le Haïdouti partage son amour des musiques et des peuples, naviguant entre chanson kurde, azéri, arménienne mais aussi tsigane et syro-libanaise.

FANFARE TZIGANE, TURQUE & ORIENTALE

Cuivres flamboyants, percussions éclatantes, accordéon virtuose, voix suave et racée… Haïdouti Orkestar c’est un brass band qui, depuis quatorze ans, pérégrine aux confins des Balkans, de la Turquie et de l’Orient.
Fruit de rencontres improbables entre musiciens français, grecs, turcs, tsiganes de Roumanie et de Serbie, le Haïdouti partage son amour des musiques et des peuples, naviguant entre chanson kurde, azéri, arménienne mais aussi tsigane et syro-libanaise.

Ludwig van Beethoven
Symphonie n°9 op.125

Le Festival est heureux d’accueillir cette coproduction créée à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’amitié franco-allemande, réunissant l’Orchestre de Dijon Bourgogne et son nouveau directeur musical Joseph Bastian, le Choeur de l’Opéra de Dijon et des musiciens de la Philharmonie de Mayence, avec une oeuvre érigée à la gloire de l’humanité par le plus humaniste des compositeurs.
Chant devenu symbole de liberté et de fraternité entre les peuples, avec son immense et grandiose final, la Symphonie n°9 de Beethoven est certainement l’oeuvre la plus riche, la plus complexe et la plus provocatrice du compositeur. Illustre mais toujours redécouverte, c’est une page décisive de l’histoire de la musique, universelle et inégalable.

Joaquín Turina
La Oración del Torero op.34

Alexandros Markeas
Obsessions

Franz Schubert
Quintette à cordes op.163 D. 956

Emmanuelle Bertrand se joint au quatuor Parisii qui a récemment fêté son 40e anniversaire, pour interpréter le quintette à cordes de Schubert. Composé quelques mois avant la mort du compositeur, ce chef d’œuvre atteint des sommets de musicalité et semble dialoguer avec les étoiles : une musique qui parle à l’âme, plus encore qu’au cœur.
Auparavant, les quatre chambristes nous proposeront le 2e quatuor composé par Alexandros Markeas, ainsi qu’une pièce du compositeur espagnol Turina – écrite à l’origine pour quatre luths traditionnels espagnols – réussissant un contraste musical et expressif entre la dévotion du torero priant avant son entrée et le tumulte de l’arène.

Hector Berlioz
Le Corsaire op.21, ouverture ; Symphonie funèbre et triomphale op.15, extraits

Henri Tomasi
Ballade pour saxophone

Alexandros Markeas
Crash Ouverture (création)

Richard Wagner
Chevauchée des Walkyries ; Marche funèbre de Siegfried ; Embrasement du Walhalla

Né en 1848, l’Orchestre de la Garde républicaine donne des concerts dans le monde entier depuis 1872. Sa prestigieuse formation d’harmonie revient à Besançon avec un programme idéal pour (re)découvrir bois, cuivres et percussions!
Berlioz d’abord, avec une de ses oeuvres les plus populaires et débordante d’énergie, suivie de sa spectaculaire symphonie créée en 1840.
Honneur au saxophone ensuite, avec un concerto lumineux et lyrique d’Henri Tomasi suivi d’une ouverture d’Alexandros Markeas, inspirée par le jazz et l’énergie rythmique des « big bands ».
Pour clore cet après-midi musical, trois pages somptueuses de Wagner, extraites de la gigantesque saga musicale que constitue sa Tétralogie.

CONCERT DÉCOUVERTE

Œuvres de Alonso Lobo, William Croft / Henry Purcell, Thomas Tallis, Antonio Lotti, Gregorio Allegri, John Tavener, Alexander Sheremetiev, Gustav Holst, Eric Whitacre, William Harris.

Décrit par la critique comme «phénoménal» et «d’une beauté époustouflante», le chœur Tenebrae, digne héritier de la grande lignée des ensembles vocaux anglais, est devenu l’un des plus reconnus au monde, réputé pour sa passion et sa précision.
Au programme, un parcours d’œuvres chorales de la Renaissance à nos jours : de l’envoûtant Miserere d’Allegri – page mythique du répertoire sacré – au resplendissant I thank You God de Whitacre, en passant par des pièces célèbres évoquant le monde sonore riche et sombre de la musique orthodoxe ou l’intimité pieuse et lumineuse des maîtres anglais contemporains.

Tristan Murail
Le Rossignol en amour

Maurice Ravel
Modéré, extrait du Trio

Alexandros Markeas
Oneïron

Lou Harrisson
Varied Trio

Olivier Messiaen
Le courlis cendré

Helena Tulve
Émergence II.
Sans fond ni rivage

Voyage de l’écoute

Les musiciens de TM+ s’associent à la plasticienne Justine Emard pour proposer un « voyage de l’écoute augmenté», promettant résonances et réflexions dans tous les sens des termes.
Le programme traverse un siècle de musiques puisées dans une matière sonore variée: les chants d’oiseaux, les timbres scintillants et les miroitements harmoniques, jusqu’à la pièce commandée à la compositrice estonienne Helena Tulve qui semble ruisseler de tous ces courants. Au programme également, Oneïron d’Alexandros Markeas, œuvre hypertonique, poétique et exaltante.
Cette rencontre singulière promet une expérience immersive entre technologie et évocations modernes de la nature.

Photo de couverture – Diffractions © Seb Houis

Johann Sebastian Bach
Passion selon Saint Jean
BWV245

Cet oratorio, première oeuvre de vaste dimension écrite pour la ville de Leipzig où Bach s’était installé depuis peu, dépeint avec la plus grande profondeur les derniers jours de la vie du Christ.

Aujourd’hui encore, cette page puissamment dramatique et intensément colorée, qui frappe par la beauté des airs confiés aux solistes et par l’intensité de ses parties chorales, est considérée comme l’un des sommets du corpus du compositeur. L’ensemble Les Surprises, qui s’affirme en tant que spécialiste de la musique du XVIIIe, avec un sens du rythme, de la couleur et une identité sonore très séduisante, est invité pour la première fois au Festival pour interpréter ce monument de la musique.

Concert proposé avec surtitrage

Benjamin Dousteyssier, saxophones
Jean Dousteyssier, clarinette
Matthieu Naulleau, piano
Romain Vuillemin, guitare
Édouard Pennes, contrebasse

SWING

Le Collectif Paris Swing, fondé en 2017, s’est forgé une solide réputation en faisant trembler les clubs Parisiens. Au programme, le stride de Fats Waller, les envolées de Sidney Bechet ou encore Benny Goodman, sans oublier Glenn Miller et Louis Armstrong. On respire l’influence et l’insouciance des années folles, où Charleston et Black Bottom se soucient peu de la grande dépression et que la prohibition touche à sa fin.
Une soirée festive sous le signe de la syncope, du rythme et de l’improvisation.

Mikhaïl Glinka
Kamarinskaja

Modeste Moussorgski
Chants et danses de la mort (orchestré par Chostakovitch)

Sergueï Rachmaninov **
Cavatina d’Aleko, extrait de Aleko

Sergueï Rachmaninov
Danses symphoniques op.45

L’Orchestre de Reutlingen avait déjà enchanté les Festivaliers en 2019, à Besançon et à Belfort. Il est dirigé cette année par la cheffe française Ariane Matiakh pour un programme de musiques symphoniques slaves, avec en pièce maîtresse les Danses symphoniques de Rachmaninov : oeuvre ultime du compositeur, aussi vivifiante que fantomatique et dans laquelle il ne manque pas d’exprimer la mélancolie qui l’avait accompagnée tout au long de sa vie.

Hugo Diaz, saxophone
Constantin Meyer, trombone
Martin Schiffmann, piano
Vladimir Torres, contrebasse et compositions
Tom Moretti, batterie

JAZZ & COMPOSITIONS

Vladimir Torres, d’origine uruguayenne, bassiste, contrebassiste et compositeur, présente en 2023 son 3ème Album : Brujos. Composé principalement de compositions personnelles, cet album est inspiré par les voyages, la distance, l’amour, la séparation, la privation, le mouvement et les changements de vie. Sa musique est un jazz qui puise ses racines autant en Amérique latine qu’au Moyen-Orient, le tout teinté de rythmes urbains. Le trio – Vladimir Torres à la contrebasse, Martin Schiffmann au Piano et Tom Moretti à la Batterie – est accompagné d’Hugo Diaz au saxophone et Constantin Meyer au Trombone.

Gabriel Fauré
Masques et Bergamasques op.112, suite pour orchestre

Edward Elgar
Concerto pour violoncelle et orchestre op.85

Louise Farrenc
Symphonie n°3 op.36

Nodoka Okisawa, lauréate du Concours 2019, revient à Besançon pour une soirée raffinée et expressive avec l’Orchestre de chambre de Bâle, invité régulièrement au Festival.
Après la musique de scène de Fauré évoquant l’atmosphère de la commedia dell’arte, c’est l’émotion du grand chef d’oeuvre d’Elgar, empreint de mélancolie, composé juste après la fin de la seconde guerre ; en soliste Anastasia Kobekina déjà entendue en 2020 à Besançon.
Pour clôturer ce concert au féminin, la plus belle des symphonies de Louise Farrenc, brillante par son sérieux, sa maîtrise technique et l’art du développement mélodique, qui retrouve enfin sa place au répertoire symphonique.

Soirée des partenaires du Festival

Nina Gat, piano
Édouard Monnier, trompette
Nicolas Fleury, contrebasse
Sandro Torsiello, saxophone
Julien Roger, batterie
Lucie Guillem, chant

JAZZ, MUSIQUE BRÉSILIENNE ET COMPOSITIONS

Le sextet Lucie Guillem & Band se réunit autour d’arrangements originaux de jazz traditionnel et musique brésilienne. Il met en avant un jazz vocal et instrumental, mêlant l’esthétique des standards à quelques compositions personnelles.
Ils n’hésitent pas à jouer avec les codes d’un jazz classique pour proposer un jeu de scène étincelant et magnétique. Composé de musiciens accomplis, ils offrent une expérience musicale où le chant converse avec des solos inventifs.
Le sextet amène une musique entre délicatesse et spontanéité.

Luigi Boccherini
Concerto pour violoncelle n°7

Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour violon n°5

Franz Schubert
Symphonie n°9 «La Grande »

INAUGURATION OFFICIELLE DE LA SALLE LEDOUX

LUNA LLENA – CHANTS POPULAIRES DE MÉDITERRANÉE

Depuis plus de vingt ans, la Compagnie Rassegna explore avec passion le répertoire foisonnant des chansons populaires de Méditerranée, ces musiques qui traversent et rassemblent les générations.
À la proue de cet ensemble musical agile et polyglotte, le compositeur-passeur Bruno Allary mène une épopée grisante au coeur de mélodies intemporelles qui font écho à l’imaginaire collectif. Un héritage où se répondent des airs familiers teintés d’amour, de lutte et de labeur, imprégné de l’exaltation des fêtes enfiévrées ou de la langueur d’amours éplorés.
L’ensemble perpétue cet inlassable travail de transmission autour des musiques, conjuguant œuvre de mémoire et modernité, patrimoine vivant et créativité.

À quelques jours du début du 58e Concours de jeunes chefs d’orchestre, le chef d’orchestre Jean-François Verdier vous propose une rencontre afin de discuter de ce que l’on attend d’un chef d’orchestre.

Giuseppe Verdi
La Force du Destin (ouverture), Aïda, Nabucco…

Extraits revisités pour orchestre populaire.
Arrangements d’Alban Darche.

Unique, inclassable, multiple… Le Mirifique Orchestra est un ensemble de musiciens issus de grands orchestres français et d’autres horizons. À la fois orchestre de kiosque et big band, petite harmonie et orchestre symphonique, il rend hommage à Verdi, grand compositeur italien.
Dans ce projet, les transcriptions de la musique de Verdi sont réalisées par Alban Darche, jazzman, saxophoniste, compositeur et arrangeur au langage moderne, virtuose et cinématographique.
Les célèbres mélodies des opéras de Verdi sont bien présentes dans ce programme mais elles sont ici le point de départ de digressions musicales poétiques, jubilatoires et virtuoses.

Tom Moretti, leader et batterie
Victor Pierrel, basse
Damien Groleau, piano

JAZZ AFFRO MULTICULTUREL

Jazz compositions mixing styles and rhythms from around the world for an eclectic and groovy trip.

Tom’s Tricks nous emmènent dans un voyage pas comme les autres.  Bien que la musique soit jazz au sens strict, elle brise les anciennes frontières, franchit les limites du temps et mélange les styles du monde entier pour créer quelque chose de frais et de dynamique. Tom’s Tricks entraîne ses auditeurs dans ses mélodies universelles, tandis que ses rythmes afro vibrants suscitent l’envie de danser chez tous les spectateurs.

Claude Debussy
La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre

Ernest Chausson
Poème pour violon et orchestre op.25

Arnold Schönberg
Pelléas et Mélisande, poème symphonique op.5

Le Festival est heureux de retrouver les Dissonances pour un programme ambitieux, et toujours sans chef d’orchestre !
Créées en 1905, les deux pièces symphoniques sont dans des esthétiques bien différentes. D’un côté la fluidité et l’impressionnisme du chef d’œuvre de Debussy, de l’autre une des dernières partitions post-wagnériennes de Schönberg, subtil contraste entre le raffinement français et la majestuosité allemande. Entre les deux, David Grimal sera soliste du merveilleux Poème de Chausson, page éloquente et poétique, profondément originale dans la littérature concertante pour violon.

MUSIQUE SUD-AMÉRICAINE

Folklore traditionnel, joropo vénézuélien, chacarera argentine, valse péruvienne… Avec Aguamadera, le voyage à travers les richesses musicales sud-américaines est de mise.
En un air de guitare ou de cuatro, María Cabral et Marco Grancelli s’approprient de grands titres classiques à travers des versions très personnelles, toujours avec élégance et humilité.
Ils s’ouvrent vers une nouvelle sonorité avec des compositions originales inspirées des rythmes traditionnels sud-américains et une formation en quartet. Le spectacle prend alors une puissance renouvelée, conservant la subtilité et les arrangements caractéristiques du groupe.

Ludwig van Beethoven
Sonate n°14 op.27 n°2 « Clair de lune »

Éric Tanguy
Nachtmusik

Claude Debussy
Estampes

Franz Liszt
Les jeux d’eaux à la Villa d’Este
Après une lecture du Dante

La pianiste franco-hongroise Suzana Bartal brille particulièrement parmi les pianistes de sa génération. Dans la sublime Salle du Parlement si chère au Festival depuis le dernier récital de Dinu Lipatti en 1950, Suzana Bartal nous propose quatre visages de la musique pour piano : la profondeur des émotions de l’œuvre emblématique de Beethoven, la palette de couleurs de Debussy, la poésie de Liszt – dont elle a enregistré l’intégrale des Années de pèlerinage en 2022 – et enfin la musique contemporaine avec Éric Tanguy, compositeur en résidence au Festival en 2018/2019.

Heinrich Schütz
Deutsches Magnificat SWV 494

Dieterich Buxtehude
Magnificat primi toni BuxWV 203

Jean-Sébastien Bach
Cantate BWV 10 Magnificat BWV243

Arvo Pärt
Magnificat

Fondé en 2005 par Stephan MacLeod, Gli Angeli Genève fait partie de l’élite européenne des ensembles vocaux.
Pour leur première invitation au Festival, ils proposeront cinq illustrations musicales du Magnificat, avec quatre compositeurs : deux précurseurs de l’âge baroque, Schütz et Buxtehude – qui a eu un certain Bach comme élève. La version du cantor de Leipzig, est devenue une oeuvre mythique : inventivité folle, prouesses de contrepoint choral et une beauté qui nous subjuguent encore…
Enfin, Arvo Pärt en propose une interprétation uniquement vocale, dans un caractère baigné de tendre méditation et de tension de plus en plus ardente, dessinant une arche ascensionnelle qui fait jaillir la lumière en un murmure énigmatique.

Ludwig van Beethoven
Symphonie n°4 en si bémol majeur, op.60, extraits

C’est ici que tout commence pour les vingt candidates et candidats sélectionnés au printemps.
Face à l’Orchestre Victor Hugo et sous les yeux du jury et du public, ils devront faire montre de maîtrise technique, de sens du dialogue avec les musiciens, mais surtout de musicalité avec Beethoven, maître incontournable de l’orchestre. La quatrième symphonie, plus enjouée que sa précédente, est pleine d’ardeur et de lyrisme, matériau idéal et inépuisable pour révéler la personnalité et la sensibilité des apprenti(e)s chef(fe)s d’orchestre.

Ordre de passage

Séance de 14h30

• 14h30 : Simon CLAUSSE • Français • 23 ans
• 14h46 : Yu SUGIMOTO • Japonais • 32 ans
• 15h02 : Yuta KOBAYASHI • Japonais • 25 ans
• 15h18 : Swann VAN RECHEM • Français • 25 ans
• 15h34 : Patrick TUTTLE • Allemand • 29 ans
• 15h50 : PAUSE
• 16h10 : Christopher GAUDREAULT • Canadien • 27 ans
• 16h26 : Chao DONG • Chinois • 25 ans
• 16h42 : Zhongling FANG • Chinois • 26 ans
• 16h58 : Arturs Oskars MITREVICS • Letton • 25 ans
• 17h14 : Mattia BORNATI • Italien • 27 ans

Séance de 20h

• 20h00 : Barbara DRAGAN • Polonaise • 34 ans
• 20h16 : Gyuseo LEE • Coréen • 29 ans
• 20h32 : Lea Katharina FISCHER • Allemande • 25 ans
• 20h48 : Hilo Tiago CARRIEL DA SILVA • Brésilien • 32 ans
• 21h04 : Christian CASLEANU • Allemand • 33 ans
• 21h20 : PAUSE
• 21h40 : Josephine KORDA • Britannique • 26 ans
• 21h56 : So AWATSUJI • Japonais • 34 ans
• 22h12 : Daichi DEGUCHI • Japonais • 34 ans
• 22h28 : Hae LEE • Coréen • 32 ans
• 22h44 : Kyungmin PARK • Coréen • 28 ans

2 séances de travail en public :  14h30 & 20h

Gabriel Fauré
Pelléas et Mélisande, op.80, extraits

Depuis 2021, les candidat(e)s participent aux deux premières épreuves du Concours, l’occasion de diriger deux répertoires très différents.
Après la musique romantique germanique, les jeunes chef(fe)s devront s’illustrer dans la musique française avec la suite d’orchestre arrangée par Gabriel Fauré à partir de sa musique de scène créée pour le drame symboliste de Maurice Maeterlinck. La partition, splendide et délicate traduction du climat de la pièce, permettra de découvrir une autre facette des candidat(e)s, sans doute celle de la sensibilité et
du sens de l’équilibre sonore.

Ordre de passage

Séance de 14h30

• 14h30 : Barbara DRAGAN • Polonaise • 34 ans
• 14h46 : Gyuseo LEE • Coréen • 29 ans
• 15h02 : Lea Katharina FISCHER • Allemande • 25 ans
• 15h18 : Hilo Tiago CARRIEL DA SILVA • Brésilien • 32 ans
• 15h34 : Christian CASLEANU • Allemand • 33 ans
• 15h50 : PAUSE
• 16h10 : Josephine KORDA • Britannique • 27 ans
• 16h26 : So AWATSUJI • Japonais • 34 ans
• 16h42 : Daichi DEGUCHI • Japonais • 34 ans
• 16h58 : Hae LEE • Coréen • 32 ans
• 17h14 : Kyungmin PARK • Coréen • 29 ans

Séance de 20h

• 20h00 : Simon CLAUSSE • Français • 23 ans
• 20h16 : Yu SUGIMOTO • Japonais • 32 ans
• 20h32 : Yuta KOBAYASHI • Japonais • 25 ans
• 20h48 : Swann VAN RECHEM • Français • 25 ans
• 21h04 : Patrick TUTTLE • Allemand • 29 ans
• 21h20 : PAUSE
• 21h40 : Christopher GAUDREAULT • Canadien • 27 ans
• 21h56 : Chao DONG • Chinois • 25 ans
• 22h12 : Zhongling FANG • Chinois • 26 ans
• 22h28 : Arturs Oskars MITREVICS • Letton • 25 ans
• 22h44 : Mattia BORNATI • Italien • 27 ans

2 séances de travail en public : 14h30 & 20h

Entrez dans les coulisses du Concours et découvrez comment le choix du jury se construit au fur et à mesure des épreuves.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

George Enesco
Octuor à cordes
Aubade

Et oeuvres de Jules Massenet, Béla Bartók, Eugène Ysaÿe, Claire-Mélanie Sinnhuber, Gabriel Fauré et Maurice Ravel

Nicolas Dautricourt et ses amis

Ce projet est né d’un coup de coeur pour l’octuor de George Enesco, compositeur roumain du début du XXe siècle. Nicolas Dautricourt, brillant violoniste à la carrière internationale, raconte avec émotion la découverte de cette oeuvre magique, qui l’a envoûté par « sa suavité, le charme indescriptible de ses mélodies, son caractère d’une force inouïe et la richesse de son harmonie, sous-tendue par un contrepoint si inventif, plein de volupté et pétri d’intelligence ».
À travers l’évocation de son parcours musical, de ses professeurs tels Fauré et Massenet, ainsi que de ses contemporains Bartók,  Ravel ou Ysaÿe, se dessine la personnalité d’Enesco.

Carl Maria von Weber
Der Freischütz, extraits

Wolfgang Amadeus Mozart
Les Noces de Figaro, extraits

Giacomo Puccini
Madame Butterfly, extraits

L’épreuve d’opéra est souvent redoutée par les candidat(e)s qui n’ont que rarement acquis une expérience lyrique. La configuration est particulière et inconfortable avec l’orchestre dans la fosse et les chanteurs sur le plateau : il faut créer un lien fluide entre les deux, diriger et accompagner.
Le président du jury propose des incontournables (Mozart, Weber et Puccini) interprétés par l’ODB, formation habituée au répertoire lyrique et pour la première fois invitée à s’associer au Concours. Sur scène, seulement une soprano et un ténor sélectionnés parmi les grands étudiants et lauréats de l’École Normale de Paris.

Ordre de passage :

• 14h30 – So AWATSUJI • Japonais • 34 ans
• 14h48 – Josephine KORDA • Britannique • 26 ans
• 15h06 – Hae LEE • Coréen • 32 ans
• 15h24 – Mattia BORNATI • Italien • 27 ans
• 15h42 – PAUSE
• 16h02 – Swann VAN RECHEM • Français • 25 ans
• 16h20 – Chao DONG • Chinois • 25 ans
• 16h38 – Hilo Tiago CARRIEL DA SILVA • Brésilien • 32 ans
• 16h56 – Kyungmin PARK • Coréen • 28 ans

En partenariat avec l’École Normale de Musique de Paris / A. Cortot

Maurice Ravel
Concerto en sol pour piano et orchestre, extraits

Frédéric Chopin
Concerto pour piano n°2, extraits

Retour cette année de l’épreuve de concerto (en remplacement de l’oratorio), nécessitant des compétences spécifiques chez le chef : attention mutuelle, approche stylistique, équilibre entre orchestre et soliste…
Deux oeuvres très différentes sont proposées. D’un côté, le Concerto en sol de Ravel, composition majeure qui a marqué le répertoire pianistique du XXe. De l’autre, le second concerto de Chopin, œuvre de jeunesse démontrant déjà toute sa maîtrise qui réunit
grande virtuosité, référence nationale à la mazurka, mais aussi amour du bel canto italien.
En soliste, la pianiste ukrainienne exilée en France Natacha Kudritskaya, au début de carrière prometteur et à la discographie remarquée, accompagnée de nos amis de l’Orchestre Victor Hugo très impliqués dans le Concours.

Ordre de passage :

• 20h00 – So AWATSUJI • Japonais • 34 ans
• 20h18 – Josephine KORDA • Britannique • 27 ans
• 20h36 – Hae LEE • Coréen • 32 ans
• 20h54 – Mattia BORNATI • Italien • 27 ans
• 21h12 – PAUSE
• 21h32 – Swann VAN RECHEM • Français • 25 ans
• 21h50 – Chao DONG • Chinois • 25 ans
• 22h08 – Hilo Tiago CARRIEL DA SILVA • Brésilien • 32 ans
• 22h26 – Kyungmin PARK • Coréen • 29 ans

Pauline Viardot
Haï Luli ; Les Trois belles demoiselles ; Suzon Suzette

Hector Berlioz
Ecot des joyeux compagnons ; Chanson à boire ; Zaïde ; Chanson de Méphistophélès ; Le Vin de Syracuse

Camille Saint-Saëns
Chanson à boire du vieux temps

Alexandros Markeas
Dionysos, le vin, le sang pour 12 voix et électronique

Programme oenologique XIXe / XXIe siècles, suivi d’une dégustation de vins.

Sous l’effet du vin, les suivants de Bacchus chantent et dansent de façon festive et bruyante… Les chansons à boire et autres hymnes de fêtes et de libations abondent dans toute la littérature musicale.
Musicatreize, sous la direction de Roland Hayrabedian propose des airs, duos, trios et chœurs romantiques français mis en regard avec Dionysos, le vin, le sang d’Alexandros Markeas. Puisant son inspiration chez Pierre de Ronsard, Molière, le poète chinois Li Tai Po ou le perse Omar Kayyam, le compositeur a choisi d’écrire une ode au vin : festivités, ivresse des repas, légèreté de l’âme, mais aussi vin interdit…

Jean Sibelius
Concerto pour violon et orchestre op.47
Hector Berlioz
Symphonie fantastique op.14

Avec sa somptuosité néoromantique, sa tonalité élégiaque et sa virtuosité, le Concerto de Sibelius demeure une pièce maîtresse du répertoire violonistique, interprété ici par la soliste néerlandaise Simone Lamsma.
Véritable cathédrale sonore, la Symphonie fantastique projette sur la scène un véritable roman musical où passent les ombres de Goethe et Shakespeare : scintillements irréels de la valse du « Bal », visions terrifiantes de la « Marche au supplice », tournoiements sarcastiques du « Songe d’une nuit de Sabbat »…
Bien plus qu’une partition, une inoubliable expérience, sous la baguette du président du jury du 58e Concours.

MUSIQUES SAVANTES ET POPULAIRES DE HONGRIE ET DE TRANSYLVANIE

En déployant une large palette vocale dans l’interprétation de pièces polyphoniques de compositeurs tels Bartók, Kodály et Ligeti, tout en la croisant à l’énergie du chant traditionnel et au son chaleureux et rugueux du trio à cordes de Transylvanie, le projet Dalok (« chansons » en Hongrois) poursuit ce dialogue fécond entre musique savante européenne et musique populaire du monde rural.
Plaintes et lamentations, chants d’amour, récits épiques teintés d’onirisme, chants à danser aux textes loufoques et aux rythmes endiablés… autant de teintes qui reflètent l’état d’esprit d’une culture qui ne fait jamais dans la demi-mesure.
Cordes, souffles et voix mêlés tissent une matière sonore profondément enracinée dans la terre et affranchie des frontières, dans laquelle se rejoignent tradition et modernité.

Johannes Brahms
Quintette pour piano et cordes op.34

Anton Dvořák
Quintette pour piano et cordes op.81

Rencontre au sommet entre le fameux quatuor tchèque Talich et Jean-Marc Luisada, l’un des rares héritiers de la tradition romantique française : son toucher raffiné et son jeu sensible et lumineux le placent toujours au niveau des plus grands.
En première partie, l’une des plus belles pièces de Brahms, emplie de nostalgie, où les envolés des mélodies, les clairs obscurs des transitions et la richesse des structures se mêlent dans une musique d’évidence et d’intensité.
Puis le sublime quintette de Dvořák qui occupe une place élevée dans la musique de chambre : épique dans son expressivité, son lyrisme poignant et la fluidité du mélange des instruments participent à un drame d’une beauté pure.

Wolfgang Amadeus Mozart
Cosi fan tutte, ouverture

Alexandros Markeas
Living happily during the war, création, commande du Concours

Richard Strauss
Don Juan op.20

Voici enfin l’épreuve suprême du marathon musical avec un programme passionnant et contrasté qui débute avec l’ouverture de Cosi van tutte, tour à tour solennelle, séduisante et bondissante.
Ensuite, une pièce d’Alexandros Markeas en création mondiale, inspirée d’un poème de Ilya Kaminsky – poète ukrainien vivant aux États-Unis – qui met en exergue nos contradictions et nos déchirements.
Pour finir, la pièce qui a révélé Strauss comme le génie musical de son époque où l’on voit un séducteur à la recherche de son idéal féminin à travers une succession de conquêtes qui l’entraîne vers l’échec : tout le contraire de ce que nous souhaitons aux jeunes chefs !

Ordre de passage :

• 16h – Hae LEE • Coréen • 32 ans
• 16h40 – PAUSE
• 16h55 – Chao DONG • Chinois • 25 ans
• 17h35 – PAUSE
• 17h50 – Swann VAN RECHEM • Français • 25 ans

Retransmission de la Finale en direct

– sur internet : rendez-vous sur notre page YouTube
– sur écran géant à Besançon, Place Granvelle (plein air, accès libre, repli au Petit Kursaal en cas d’intempéries)

Cette année, la Cérémonie de remise des prix du Concours s’ouvre au grand public !
Que vous ayez assisté à la Finale au Théâtre Ledoux, sur l’écran géant installé Place Granvelle ou sur internet depuis votre canapé, nous vous donnons rendez-vous au Grand Kursaal pour une cérémonie revisitée.
Dès 19h, échangez vos pronostics autour d’un verre avant d’assister à la remise des prix en présence de tous les membres du jury et des candidats finalistes.